Le Figaro veut négocier avec les syndicats un accord de rupture conventionnelle collective

La Société du Figaro, qui publie notamment le quotidien du même nom, veut négocier avec les syndicats un accord de rupture conventionnelle collective, qui ne concernerait que des postes non-rédactionnels, pour accompagner sa transformation numérique, a indiqué vendredi la direction du groupe. "On réfléchit avec les partenaires sociaux à un accord collectif de rupture conventionnelle, qui est une des nouvelles dispositions des ordonnances Macron", a déclaré à l'AFP Marc Feuillée, directeur général du groupe Le Figaro. La négociation d'un tel accord, qui a été évoquée lors d'un comité d'entreprise cette semaine, permettrait au groupe d'adapter ses effectifs aux tendances structurelles à l'œuvre dans le secteur de la presse, en les réduisant dans ses activités traditionnelles (impression et fabrication, vente au numéro...), alors qu'il les augmente parallèlement dans les nouveaux métiers liés au numérique, a expliqué M. Feuillée. Cet accord pourrait concerner "entre 40 et 50 postes" au sein de la Société du Figaro, mais s'accompagnerait donc parallèlement de créations de postes dans les nouveaux métiers, a-t-il précisé. Des évolutions qui s'inscrivent dans la mutation numérique du journal et qui ne concernent pas les équipes rédactionnelles, a-t-il souligné. Le directeur général a relevé, que cette année, la diffusion payante du quotidien devrait progresser, après s'être stabilisée l'an dernier, grâce au développement des abonnements numériques, lesquels devraient dépasser les 100.000 au premier semestre 2018. Et le groupe devrait boucler l'année 2017 avec des résultats conformes à ses objectifs, et "à peu près identiques à l'an dernier", a-t-il dit.

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