Laurence Bonicalzi Bridier : Pourquoi "Le Monde passe à table"
Laurence Bonicalzi Bridier, présidente de M Publicité, partenaire de la septième édition de la conférence Food Morning, raconte la genèse de "Le Monde passe à table".
LE MONDE A LANCÉ AU MOIS DE SEPTEMBRE UNE NOUVELLE NEWSLETTER "LE MONDE PASSE À TABLE". POURQUOI CE NOUVEAU MÉDIA ?
Laurence Bonicalzi Bridier : Comme l’a partagé Yoanna Sultan, cheffe du service Styles du quotidien Le Monde lors du Food Morning, le 7 octobre dernier, dans les colonnes du Monde, on a toujours parlé bonne chère, bons vins et chefs étoilés. Souvent et longtemps avec un regard qui était plutôt celui de critiques culinaires. Depuis une dizaine d’années, avec la naissance du magazine M, l’arrivée des pages Gastronomie dans le quotidien, la multiplication des suppléments Vins et Spiritueux, puis enfin le lancement de l’Epoque, le week-end : les plaisirs des papilles ont pris une importance grandissante dans les différents supports du journal, sur le papier et sur le web. Pourquoi ? Parce que bien boire et bien manger est devenu un enjeu de société. Parce que, au fil des années, l’émergence de la bistronomie, le boom des émissions de food-réalité comme Top Chef, l’explosion des réseaux sociaux, la prise de conscience environnementale, ont changé le rapport à nos assiettes. Et enfin parce que nous croyons, au Monde, que la gastronomie au sens large peut et doit être traitée avec le sérieux journalistique, la pédagogie et la rigueur qui sont dans notre ADN. En septembre, nous avons décidé de lancer la chaîne « Le Monde passe à table ». Sous ce tag, vous retrouvez sur le site et sur l’application la totalité des contenus tous supports confondus, qui parlent des plaisirs de la table. Des reportages dans les vignes et aux fourneaux, des portraits de chefs ou de vignerons, des sélections de bonnes adresses mais aussi des recettes qui racontent une histoire. Chaque jeudi, à 18 heures, nous vous proposons un best of de ces contenus dans la Newsletter « Le Monde passe à table », qui compte déjà plusieurs milliers d’abonnés.
AU-DELÀ DE CETTE NEWSLETTER, QUELLE INCIDENCE CETTE NOUVELLE VERTICALE AURA-T-ELLE POUR M PUBLICITÉ ?
Laurence Bonicalzi Bridier : Cet appétit de nos audiences et la richesse de nos contenus nous ont poussés à imaginer une nouvelle proposition à faire au marché publicitaire. En mode laboratoire pendant six mois, avec une équipe aux expertises diverses, nous avons élaboré « Vivant ». Une expertise pour accompagner les marques gastronomie et boisson dans leurs projets de communication de la conception à la réalisation. C’est-à-dire la stratégie de marque, la production de contenus, la diffusion, et la création d’événements. En partageant la connaissance de nos audiences, consommateurs exigeants de cet univers, en associant vos marques dans un environnement media fortement prescripteur. En donnant envie de tester et de goûter, en créant avec les annonceurs et leurs agences des dispositifs expérientiels intégrés La gastronomie a sa place dans les différents titres du Monde. Des titres aux cultures différentes.
EN QUOI LE TRAITEMENT ÉDITORIAL FAIT PAR CHAQUE RÉDACTION DIFFÈRE ?
Laurence Bonicalzi Bridier : Il est unique à chaque rédaction. L’OBS a un regard d’abord sociétal : que représente l’alimentation dans nos sociétés ? Comment mieux manger et s’engager vers une agriculture plus responsable ?…. Télérama, fait la part belle à une gastronomie responsable, quand Courrier International, partage les cultures culinaires du monde. La rédaction du M, traite d’une gastronomie soignée et branchée, un traitement très lifestyle des arts de la table et de la bistronomie. Le quotidien ouvre ses pages aux cahiers Vins, aux grandes enquêtes, aux récits et aux portraits. Le Huffpost, met en scène une gastronomie très accessible, décomplexée, des recettes du quotidien et des conseils pratiques pour mieux manger.
