Groupe Bayard : un CA consolidé de +5,7%, à 348,5 millions €

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Le groupe Bayard annonce un chiffre d’affaires consolidé de l’exercice 2020-2021 (clos au 30 juin 2021) en progression de + 5,7% et de +9,3% (à change et périmètre constants), à 348,5 millions €, contre 329,8 millions en 2019-2020. La marge opérationnelle du groupe s’élève quant à elle à 31,5 millions €, contre 12,7 millions € en 2019-20. Le résultat net du groupe s’élève pour sa part à 20,4 millions € au 30 juin, contre -7,3 millions € l’année précédente. Enfin, la trésorerie disponible s’élève à 113,1 millions €, 93, 3 millions € un an plus tôt. Dans ce contexte, la trésorerie du groupe est « structurellement excédentaire grâce aux ressources importantes de fonds de roulement générées par les abonnements », selon un communiqué.

Côté perspectives 2021-2022, le groupe Bayard entend « poursuivre les développements permettant d’enrichir son offre de contenus et services afin d’accroître sa présence auprès de l’ensemble de ses publics, et de continuer à développer une offre BtoB de conseil en communication et marketing pour accompagner ses clients-partenaires ». Il souhaite également s’inscrire dans « une démarche active de recherche d’opportunités de marché permettant de renforcer ses positions », poursuit-il.

Dans le détail, Bayard et sa filiale Milan Presse ont connu des « diffusions records » sur la période, en particulier de leurs publications jeunesse, bénéficiant « tout à la fois du contexte et d’une politique commerciale active et performante sur les canaux digitaux ». Parallèlement, l’activité édition « conserve son rang, acquis l’an dernier, de premier éditeur de BD Jeunesse en France avec des succès en BD et en fiction », revendique Bayard. Parallèlement, le quotidien La Croix a enregistré une croissance de son portefeuille abonnement numérique de +24% et « poursuit ses investissements tant dans le développement des contenus sous toutes ses formes que dans ses outils digitaux, au service du développement de l’audience et de la conquête de nouveaux abonnés ». Les pôles senior du groupe, avec notamment Notre Temps, et chrétien, avec Le Pèlerin, Prions en Église, etc., ont « bénéficié de la fidélité des lecteurs et des nouveaux usages numériques introduits par la crise ». D’autre part, sur les marchés à l’international, « l’exercice a été difficile du fait d’une présence sur le terrain malmenée par la crise sanitaire », pointe-t-il. Toutefois, cela « n’entame pas la volonté du groupe de se développer à l’international avec des projets en préparation ».

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