Harcèlement sexuel : Condé Nast International, Elle et Version Femina signent une charte de bonne conduite

Coup sur coup vendredi, Condé Nast International (Vogue, Vanity Fair, Glamour, GQ, Self, Conde Nast Traveler, Allure, Architectural Digest, Wired…) ainsi que les magazines « Elle » et « Version Femina » ont annoncé dans deux communiqués distincts leur charte de bonne conduite pour lutter contre le harcèlement sexuel et la mise en place d’un dispositif sécurisant autour des séances de photos, inhérents à leurs activités. « Tous les collaborateurs de Condé Nast sont ainsi priés de faire preuve de respect, d’intégrité et de responsabilité à l’égard de leurs autres collaborateurs », souligne un communiqué tandis que « Elle » et « Version Femina » ont signé un accord « sur les relations de travail et le bien-être des mannequins rédigée par Kering et LVMH ».

Ci-dessous, le code de bonne conduite de Condé Nast, suivi de celui de « Elle » et « Version Femina » :

Dans les faits, un représentant du Code de conduite est désigné dans chaque pays. Il est chargé du contrôle de sa mise en œuvre. « Si une personne estime qu’un élément du Code de conduite a été violé, une procédure confidentielle est mise en place » tandis que le comité de Condé Nast International  pourra se réunir pour examiner les réclamations formulées avec un droit de réponse. « Si le Comité constitué des membres de la direction de Condé Nast constate un cas de harcèlement, les mesures nécessaires doivent être prises, et Condé Nast cessera de collaborer avec cette personne avec effet immédiat », insiste le groupe dans un communiqué. En outre, Condé Nast indique également qu’il a mis à jour son Code de responsabilité éthique. Celui-ci aborde tous les domaines de la responsabilité professionnelle, notamment le principe de la tolérance zéro en cas d’intimidation et de harcèlement, à caractère sexuel ou tout autre type d’abus.

Charte signée par "Elle" et "Version Femina" :

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