Un nouveau magazine luxe : Oniriq

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Dans un contexte économique anxiogène, un prix du papier au plus haut et une concurrence féroce entre les marque de presse Luxe, lancer un nouveau magazine sur ce dernier secteur ressemble à s’y méprendre à une gageure. « C’est peut-être un peu fou », concède à CB News Dominique Busso, fondateur de 360 Business Media, titulaire de la licence de Forbes France, alors que débarque ce jeudi Onirig, un nouveau trimestriel. « Dans notre positionnement, nous sommes les seuls à nous adresser aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Il n’y a pas vraiment de magazine mixte et généraliste. Dans le haut-de-gamme, ce sont soit des magazines de mode, de déco, de haute joaillerie… Aucun magazine ne couvre l’ensemble de ces secteurs qui représentent l’excellence française », avance le dirigeant. Quoi qu’il en soit pour le fondateur d’Oniriq, l’enjeu est de « rendre accessible c’est qui est inaccessible ».

A partir de sa base-line « Luxe, Art et Voluptés », le nouveau venu décline ainsi ses contenus autour de la Mode, la Joaillerie, l’Horlogerie, l’Art contemporain, les Galeries, les Interviews d’artistes français ou encore la Gastronomie, les Voyages, l’Automobile et la promotion de l’artisanat en France… Pour ce faire, une rédaction d’une dizaine de journalistes et de trois chefs de rubrique sont placés sous la houlette de Dominique Busso, directeur de la rédaction du titre. Distribué par les MLP, le trimestriel de 196 pages proposera dès son premier numéro 18 pages de publicité pour 10 annonceurs (Jaguar, Parfums de Marly, Dior, Girard-Perregaux, Messika, Tiffany, etc.). Des espaces publicitaires commercialisés par la régie interne de 360 Business Media.

Une activité événementielle à venir

Pour ce premier numéro vendu 9€, un tirage de 50 000 exemplaires a été effectué avec une moitié destinée aux kiosques et l’autre en diffusion qualifiée comprenant les palaces parisiens et de la Côte d’Azur, les lounges d’aéroports où il y a des jets privés, etc. Oniriq sera également disponible sur la Toile avec un site mis en ligne également ce jeudi où l’internaute retrouvera un peu d’actu du secteur du luxe, des teasers des articles du magazine, des making-of de shootings et la couverture vidéo des défilés de mode notamment. Oniriq est en outre présent depuis une semaine sur Instagram. Côté promotion de sa sortie, le magazine sera présent en dos de kiosque à Paris, région parisienne, certaines stations balnéaires du Sud-est de la France (Cannes, Nice, Saint-Tropez, etc.) et dans les maisons de la presse du littoral. Pour Dominique Busso, l’équation économique de la viabilité du nouveau titre est simple : « 60 à 70% du chiffre d’affaires viendra de la publicité. Les abonnement et la vente au numéro devraient occuper l’autre partie des revenus ». Mais il ne compte pas s’arrêter-là : « nous voudrions ensuite mettre sur pied une activité événementielle autour de la marque Oniriq avec laquelle nous organiserions des défilés, des expériences uniques… ».

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