Le pôle Arts & Histoire du groupe Les Echos-Le Parisien s’affirme

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Le groupe Les Echos-Le Parisien (groupe LVMH) a dressé jeudi un bilan et les ambitions de son pôle Arts & Histoire qui a « triplé de taille », selon son président Pierre Louette.

Porté par Claire Lénart, ce pôle qui comprend 6 marques (Connaissance des Arts et Historia pour la presse, Citadelles & Mazenod et In Fine pour l’édition ainsi que le salon du dessin et Fab Paris pour les salons) revendique aujourd’hui 120 000 abonnés, plus de 2 millions de visiteurs/mois de ses espaces web et une cinquantaine de hors-séries par an. Il faut dire que la thématique de l’art est porteuse à l’heure où Paris et plus généralement la France propose une offre pléthorique d’expositions qui entraine une fréquentation nettement en hausse de ses musées. De même, le marché du livre d’art affiche +15%. De quoi nourrir les ambitions du pôle. « Même s’il s’agit d’une niche, nous voulons être les premiers, impeccables », insiste Mme Lénart. Pour elle, les marques du pôle « doivent se parler entre elles, car elles ont le même public ». La dirigeante entend ainsi consolider le print au sein du pôle car les lecteurs « veulent un bel objet », tout en digitalisant afin « d’élargir nos audiences » et en travaillant au corps la diversification. A ce titre, l’édition se pose en ambition centrale au sein des librairies notamment, représentant en effet 40% du chiffre d’affaires du pôle Arts & Histoire du groupe Les Echos-Le Parisien.

Nouvelle formule et nouveau site en 2024 pour Historia

Le pôle propose d’ailleurs une nouvelle formule de Connaissance des Arts, visible depuis son numéro de novembre. Selon Guy Boyer, directeur de la rédaction du titre fondé en 1952, « nous avons écouté ce que nous ont dit nos lecteurs ». La nouvelle mouture ambitionne « encore plus de lisibilité et de clarté » avec « beaucoup plus de titres et en musclant les angles d’attaque », souligne M. Boyer. La rédaction souhaite également encore plus se déplacer dans les lieux de la création, directement dans les ateliers des artistes. « Il y a finalement beaucoup d’humain dans ce journal », pointe-t-il, alors que seront également mis en avant les métiers d’art et un accent sera désormais mis sur l’art contemporain. Place également au retour d’un cahier du marché de l’art. Concernant Historia, Claire Lénart annonce un nouveau site internet pour janvier 2024 et une nouvelle formule pour mars. Le magazine, un temps secoué par l’arrivée de Franck Ferrand en tant que directeur éditorial, a semble-t-il retrouvé une certaine sérénité avec une équipe « rassurée », indique Pierre Louette. Quoi qu’il en soit, le comité éditorial de Historia évoluera prochainement avec l’arrivée de nouveaux historiens.

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