Radio France : perte nette de 10,6 M€ en 2016, mais mieux que prévu

Le groupe Radio France affiche un résultat net de -10,6 millions d’euros en 2016, meilleur que celui prévu dans le COM (-16,6 M€) et que celui de l’année 2015 (-13,9 M€), a-t-il annoncé vendredi. Le chiffre d’affaires, quant à lui, s’établit à 652,8 M€, en progression de 2,2% vs 2015 (638,8 M€). Le groupe a ainsi enregistré une augmentation de la fréquentation des concerts qui entraine une hausse des recettes de billetterie, qui s’établissent à 3 M€ tandis que l’ouverture du Cahier des missions et des charges, en avril 2016, permet « de diversifier les annonceurs et de sécuriser le niveau des ressources publicitaires de Radio France qui s’élèvent à 41,1 M€, conformément à la trajectoire du COM », souligne un communiqué. L'ouverture à de nouveaux annonceurs compensant la baisse des annonceurs traditionnels. De même, la mise en œuvre d’une « politique rigoureuse de consommation, d’économies sur la diffusion, de renégociations des contrats fournisseurs » ont permis de générer « près de 9,7 M€ d’économies » tandis que Radio France a poursuivi en 2016 « ses efforts d’économies sur la masse salariale par le non-remplacement des départs naturels ». Au total, le résultat d’exploitation s’améliore de 0,3 M€ par rapport à 2015 et de 3,3 M€ par rapport aux objectifs. A global, « un résultat meilleur que prévu en ligne avec la trajectoire de retour à l’équilibre en 2018 », assure le communiqué.

8,3 millions d’euros pour le numérique

Par ailleurs, le groupe public indique que ses investissements, en 2016, ont été de 60,1 M€ (vs 58,3 M€ en 2015), ce qui a permis « d’accompagner le développement du numérique », pour lequel Radio France a consacré 8,3 M€, mais aussi d’engager la modernisation de ses infrastructures radiophoniques et informatiques, ainsi que la modernisation des installations du réseau France Bleu, ce « pour un montant global investi de 25,4 M€ ». Enfin, la trésorerie s’établit à la clôture des comptes de Radio France à +0,8 M€, en amélioration par rapport à 2015, justifiée par « l’augmentation de capital souscrite par l’Etat à la fin de l’année 2016, (par) une gestion optimisée des comptes et de décalages de décaissements liés au chantier de réhabilitation », conclut Radio France.

À lire aussi

Filtrer par