TF1 veut devenir exemplaire sur le plan sociétal

À l’occasion du lancement officiel lundi de TF1 Initiatives, la démarche d’engagement sociétal du groupe TF1, ce dernier s’est vu renouveler le label Diversité attribué pour la 1ère fois par le groupe en décembre 2010. L’occasion pour le nouveau patron de l’information du groupe, Thierry Thuillier, d’annoncer une réflexion autour du lancement « courant 2018 » d’une plateforme de contenus autour d’opérations concrètes et positives menées sur le terrain par des associations, notamment, sur des thématiques développement durable, logement ou encore santé… "Nous nous devons d’être représentatifs de la diversité française", de "promouvoir le lien social et la solidarité" et d’agir pour "la préservation de l’environnement", non seulement en tant qu’entreprise mais aussi à travers les programmes d’information ou de fiction, a souligné le PDG du groupe Gilles Pélisson. De son côté, Régis Ravanas, directeur général adjoint Publicité et Diversification du groupe TF1, a annoncé avoir pour objectif de proposer l’an prochain plus de 5 % de spots publicitaires sous-titrés à l’attention des malentendants, alors que la régie publicitaire du groupe met à disposition gracieusement des associations l’équivalent de 32 millions d’euros brut d’achat d’espace par an. Quant à Ara Aprikian, directeur des programmes du groupe, il s’est dit convaincu que "TF1 comme leader, a la responsabilité d’animer et de préserver un espace de lien social riche, qui prône l’inclusion et qui est à la fois un miroir et un acteur de la transformation de la société". Cela passe par la diffusion de fictions sur des thèmes "pas toujours faciles à traiter", a-t-il expliqué, évoquant le téléfilm "Mention particulière" (sur une jeune atteinte de trisomie qui passe son bac), récemment diffusé, ou "Les bracelets rouges", adaptation française d’une série catalane sur des adolescents hospitalisés programmée l’an prochain. "On peut traiter tous les sujets aujourd’hui, on n’a pas de sujets tabous", a-t-il affirmé, tout en soulignant que le groupe devait pour cela trouver des "auteurs, des talents, des acteurs, qui ne viennent pas du monde traditionnel de la télévision" et sont souvent issus de minorités. Un effort également mené côté info. Le groupe veut notamment améliorer la représentation des femmes dans ses journaux (notamment en tant qu’expertes), qui reste nettement insuffisante (35 % en 2016).

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