WPP : record en 2015, prudence pour 2016

Le groupe WPP a établi de nouveaux records en 2015, avec entre autres une croissance de 7,7 % de son bénéfice net, grâce à une activité très solide en Amérique du Nord, et prévoit d’améliorer encore ses ventes cette année. Lors de l’année calendaire écoulée, le groupe a dégagé un bénéfice net de 1,160 milliard de livres (1,5 milliard d’euros), a-t-il annoncé vendredi dans un communiqué. Son chiffre d’affaires a grimpé de 6,1 % en données publiées et même de 7,5 % à taux de change constant, à 12,2 milliards de livres (15,8 milliards d’euros), et son résultat brut d’exploitation (Ebitda) de 4,9 % (7,7 % à taux de change constant), à quelque 2 milliards de livres. Le groupe a souligné avoir connu une très bonne année en Amérique du Nord et une bonne croissance aussi au Royaume-Uni, mais il a en revanche déploré un effritement de son chiffre d’affaires en Europe occidentale (hors Royaume-Uni), avec des conditions "plus difficiles" en fin d’année en France, aux Pays-Bas et en Suisse, entre autres, qui ont conduit à une stagnation de ses bénéfices dans cette région. Les autres marchés mondiaux de WPP ont, pris tous ensemble, enregistré une progression de leur chiffre d’affaires mais une légère baisse de leur rentabilité.

Une progression de CA de plus de 3 % en 2016

Le groupe a souligné avoir globalement récolté pour 5,6 milliards de livres de nouveaux contrats l’an dernier, ce qui le place devant ses concurrents pour la quatrième année de suite. Il a aussi évoqué des gains exceptionnels de près de 300 millions de livres, notamment tirés de la vente d’activité sur internet avec Kantar et des parts du groupe dans les sociétés e-Rewards et Chime Communications. Pour 2016, WPP a expliqué s’attendre à une "poursuite de l’attitude prudente" des clients en général, sur fond de conjoncture mondiale incertaine. Il a toutefois noté que cette année aurait l’avantage de connaître quelques grands événements médiatiques mondiaux, comme les jeux olympiques de Rio, l’Euro de football en France et l’élection présidentielle américaine. Au final, il prévoit une progression de son chiffre d’affaires à périmètre égal de plus de 3 %, une amélioration de 0,3 point de sa marge opérationnelle, hors impact des taux de change, ainsi qu’une hausse de 10 à 15 % de son bénéfice par action, tirée par une augmentation des revenus, la progression de la marge opérationnelle, des acquisitions et des rachats d’actions.

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