Aurélie Filippetti

La ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, se montre ouverte à l'idée, si ce n'est de taxer les liens hypertextes ou les résumés d'articles, au moins de créer une nouvelle source de financement en faveur de la presse, payée par les moteurs de recherche. Google en tête.

Cette déclaration s'appuie sur les travaux initiés par Libération et repris au sein du SPQN pour l'instauration de cette taxe qui permettrait aux titres de presse écrite de récupérer un peu de la valeur que Google tire (grâce à eux) de la publicité. "Il y a une vraie interrogation sur le financement de la presse. Les principaux sites tapés sur les moteurs de recherche sont les journaux", fait-elle remarquer (une information sujette à caution). "Il serait normal que ces moteurs de recherche contribuent à financer la vraie valeur ajoutée produite par les journaux. Le travail éditorial est fait par la presse, pas par ces plateformes qui pourtant en tirent un profit commercial évident", a déclaré Aurélie Filippetti. Voilà qui pourrait accélérer l'examen d'un projet de loi au parlement. Le SPQN a déjà rédigé une première mouture d'un texte potentiel.

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