Le culte de l’objet perdure

En ce XXI ème siècle, époque de la dématérialisation et du QR Code, l’objet conserve malgré tout une valeur certaine en communication. Selon la dernière enquête de la 2FPCO conduite par l’institut d’études Ginger, l’objet publicitaire demeure un levier d’adhésion efficace pour les marques.

Alors que la quasi-totalité (99%) des personnes sondées conserve les objets publicitaires reçus, 81% d’entre elles se souviennent de la marque associée au support. A ce bénéfice peut s’ajouter un effet positif sur l’image des entreprises : 42% des répondants en ont une meilleure opinion après avoir reçu un objet publicitaire (opinion inchangée : 56%). Conservés essentiellement pour leur utilité (86%), voire pour des motifs hédoniques (65%) tels que l’originalité ou l’esthétisme, les objets publicitaires sont globalement bien perçus par les Français  - « c’est sympathique » (94%), « c’est un rituel agréable » (87%) – à tel point que la grande majorité (79%) souhaiterait en recevoir plus. Si les accessoires informatiques ou électroniques sont les premiers concernés (85%), les goodies semblent en revanche avoir lassé (73% des personnes interrogés les rejettent). C’est de préférence dans le cadre d’un « remerciement » commercial (fidélité, premier achat) que l’offre d’objet publicitaire est appréciée (94%), également au cours d’un évènement (89%), alors que, venant de l’employeur, elle ne satisfait que 58% des sondés. Les Français souhaiteraient connaître la provenance des objets. Sondés sur la pertinence d’un système d’étiquetage plus détaillé mentionnant l’origine géographique, 82% d’entre eux sont pour. Autant intéressés par le lieu de fabrication (92%) et l’origine des matériaux (85%) que par la présence de matériaux écologiques (87%) et les consignes pour le tri sélectif (83%), les Français accordent néanmoins un caractère prioritaire plutôt aux premiers aspects (64%), dits de « Made in », qu’aux seconds (48%) liés au niveau de respect de l’environnement.

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