Pas d’entrave à la fusion Omnicom/Publicis

Omnicom et Publicis Groupe ont annoncé l’expiration du délai d’examen prévu par le Hard-Scott-Rodino Act aux Etats-Unis qui oblige les groupes actifs aux États-Unis à notifier leur projet de fusion au ministère de la Justice et à l'autorité de la Concurrence Federal Trade Commission. Le fait que les autorités américaines laissent passer ce délai pour se saisir du dossier de la fusion est une approbation implicite à l’opération. Les deux groupes ont également déclaré avoir obtenu des décisions d’autorisation par les autorités de concurrence compétentes au Canada, en Inde et en Turquie. Ces décisions font suite à des autorisations précédemment obtenues en Afrique du Sud et en Corée du Sud. Les réserves émises sur la fusion, comme celle de la Bank of America-Merrill Lynch qui avait prédit que le projet serait passé au crible aux États-Unis et surtout en Europe, s’amenuisent. Même si, dans le communiqué envoyé conjointement par les deux groupes, Publicis et Omnicom reconnaissent qu'il leur reste d'autres autorisations administratives à obtenir avant de mener à bien leur projet, « la fusion est également conditionnée à l’obtention d’autres autorisations réglementaires et à l’approbation des actionnaires des deux groupes ».

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