Indice UDA-CRTM 2013 : stabilité du coût moyen du panier médias de l'annonceur

S'inscrivant dans un contexte général de ralentissement de la progression des prix à la consommation (+ 0,7 % en moyenne annuelle 2013 vs + 1,3 % en 2012), l’année 2013 s'est terminée avec une stabilité du coût moyen « brut » du panier médias de l'annonceur par rapport à 2012, avec un indice 100,1 , selon l'indice UDA-CRTM du coût des médias.

TV : un bon équilibre

Pour l'ensemble de l'année 2013, les paniers moyens en télévision présentent « un bon équilibre » entre les évolutions de leurs coûts (- 4,4 et - 3,4 %) et celles de leurs audiences (- 5,2 % et - 1,4 %). Après un 1er semestre marqué par un rapport coût/audience favorable aux annonceurs, la période de juillet à octobre a vu ce rapport s'inverser, porté par la « reprise de valeur » souhaitée par les régies et liée à une augmentation de la demande des annonceurs, souligne l'étude. Le rythme de cette reprise « s'est cependant considérablement ralenti vers la fin de l'année », relève-t-elle.

Presse : une "prise en étau"

Quant à l'évolution du panier moyen de l’annonceur en presse, l'indice UDA-CRTM indique une « prise en étau » entre une hausse de son coût brut et une érosion de sa diffusion. Au sein du média, le panier presse magazine a été « nettement inflationniste », avec une hausse de son coût moyen de 4,1%  liée à une baisse de son indice de diffusion de 5,2%. Le panier des quotidiens nationaux enregistre un coût moyen en légère baisse (- 0,6%), qui ne compense cependant pas sa baisse de diffusion (- 5,8%).

Radio : défavorable aux annonceurs

Enfin, en radio, grâce à une demande des annonceurs restée globalement forte tout au long de l’année, les investissements sur le média se sont maintenus en 2013 (+ 8,1% brut Kantar vs 2012). Le média présente sur l'année une hausse de son coût brut (+ 10% en moyenne annuelle) bien supérieure à la hausse de son audience (+ 6,2%), créant ainsi un rapport défavorable aux annonceurs.

NB : l'indice du coût CRTM est exprimé en brut tarif, il ne tient donc pas compte des remises commerciales et des négociations.

Filtrer par