Indicateurs avancés : favorable pour la TV, la radio et le cinéma

En février, le marché publicitaire enregistre des tendances favorables pour la TV, la radio et le cinéma, selon les Indicateurs avances de Kantar Media. En Télévision, les indicateurs de février sont positifs en volume (+17,7%) et en valeur (+13,9%). Une hausse qui profite aux deux segments avec toutefois une progression toujours plus rapide pour les chaînes de la TNT, lesquelles enregistrent une croissance à deux chiffres de leur durée publicitaire (+21,3%) et de leurs recettes brutes (+21,8%). Néanmoins, le portefeuille d’annonceurs se développe moins vite sur le segment ce mois-ci avec 21 intervenants supplémentaires vs 36 pour les chaînes historiques. Ces dernières présentent une activité « encourageante », souligne Kantar Media, avec une progression de leurs recettes brutes (+9,3%) et de leur durée publicitaire (+5,6%). Sur le cumul, la télévision accueille +20,8% de recettes brutes essentiellement issues des chaînes de la TNT.

Radio : morose pour les généralistes

Pour la radio, la durée publicitaire s’élargit (+3,7%) tandis que les recettes brutes du média progressent (+4,2%). Le constat est « plus morose » pour les stations généralistes dont la durée publicitaire s’écourte (-1,3%), pour un portefeuille d’annonceurs moindre (-3,3%) et des recettes brutes juste stables. A l’inverse, les stations musicales évoluent à la hausse en valeur (+5,1%) et en volume (+6%) mais ils résultent également d’un effet de base lié à un mois de février 2013 en retrait sur les deux indicateurs. Toutefois, le segment ne cesse d’élargir son portefeuille avec +43 annonceurs en février. Sur le cumul, les recettes brutes de la radio gagnent +5,1%.

Presse : tous les indicateurs à la baisse

La presse observe un mois de février négatif sur l’ensemble des indicateurs : -4,5% de recettes brutes, une pagination publicitaire réduite de -8,3% et des annonceurs moins nombreux sur le média (-9,1%). Les magazines semblent être à l’origine de ces résultats puisque le segment subit le désengagement des annonceurs (-210) tandis qu’il perd -5,8% de sa pagination et -3,8% de ses recettes brutes. Les quotidiens nationaux ne sont pas épargnés par la baisse d’activité en volume. Ils totalisent -9% de pages publicitaires et référencent -11,9% d’annonceurs pour des recettes brutes qui affichent cependant +3,1%. Sur le cumul annuel, la presse enregistre -2,3% de recettes brutes.

Pour la publicité extérieure les résultats sont orientés à la hausse (+5,7%) sur le mois de février après redressement des données. Enfin, après un bon démarrage le mois dernier, le cinéma présente des recettes brutes stables en février (+1%) mais en progression sur le cumul (+25,3%).

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