Bic tient la route

Le groupe français de stylos, rasoirs et briquets jetables Bic annonce un chiffre d'affaires légèrement supérieur à ses attentes au premier trimestre, soutenu par des dépenses marketing renforcées, mais qui ont inversement pénalisé sa rentabilité. Le chiffre d'affaires de Bic sur la période a augmenté de 1,3% à 517,3 millions d'euros, ou de 6,9% à taux de change constants, une performance "légèrement au-dessus" des attentes du groupe selon son directeur général Mario Guevara. Le groupe a également confirmé son objectif d'une croissance de ses ventes d'environ 5% à taux de change et périmètre constants en 2016. Au premier trimestre le chiffre d'affaires a notamment été tiré par l'activité papeterie et surtout les rasoirs, dont les ventes ont augmenté de 10,9% à base comparable. A taux de change constants, les ventes globales du groupe ont progressé dans toutes les zones géographiques sur la période, avec +9,1% en Europe, +5,1% en Amérique du Nord et +7,7% dans les marchés émergents. Le bénéfice net du groupe a par ailleurs reculé de 33,9% à 51 millions d'euros. La déception des investisseurs est venue de la marge d'exploitation dite "normalisée" du groupe qui s'est établie à 17% au premier trimestre, hors impact d'une prime exceptionnelle de 11 millions d'euros pour les salariés, alors que le consensus du marché misait sur 18,4%. La baisse de cette marge est due à l'augmentation des investissements publicitaires et à la recherche-développement, pour stimuler la croissance du groupe à moyen et long terme. Mais "le côté positif c'est que ces dépenses marketing renforcées ont dynamisé les ventes dès le premier trimestre", a confié l'analyste M. Rossi à l'AFP.  

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