L'activité de Publicis marque le pas au troisième trimestre

Le groupe Publicis voit son chiffre d'affaires marquer le pas au troisième trimestre avec une baisse de 0,4% à 2,315 milliards d'euros. "Le troisième trimestre a sans surprise marqué le pas", a indiqué le président du directoire Maurice Lévy invoquant "des difficultés sur le marché américain avec une vague de remise en cause de budgets publicitaires et une série de fins de contrats chez sa filiale numérique Razorfish". Pour le quatrième trimestre, "on est prudent" en cette période où "les dépenses publicitaires des entreprises peuvent devenir des variables d'ajustement", a-t-il poursuivi. Mais Maurice Lévy voit "un trend ascendant qui portera ses fruits en 2017" et révèle que "le numérique représente désormais 54% de ses revenus, alors qu'il s'est fixé un objectif de 60% à l'horizon 2018".

France et Europe

Publicis a souligné la "bonne tenue" de son chiffre d'affaires en France, en hausse de plus de 5%, un "très bon dynamisme" de l'Allemagne et de l'Italie avec des taux de croissance proche de 10%, tandis qu'il est en "netteamélioration" au Royaume-Uni avec une croissance de près de 5%. Le groupe espère tirer des bénéfices dès 2017 de sa vaste réorganisation et note avoir remporté de nouveaux budgets auprès notamment de Procter & Gamble, Asda, GSK, Hewlett Packard Enterprise.

Amérique du Nord et Asie

Le revenu du groupe a reculé de 2,9% (-4% en organique) en Amérique du Nord. Le groupe a perdu le budget création clef de McDonald's aux Etats-Unis, ainsi que ceux de Wal-Mart pour l'activité médias et celui de TracFone. L'activité est ressortie stable en Asie Pacifique avec une progression de 0,4% (-0,4%) en organique sur le trimestre. Sur neuf mois, le revenu de Publicis est en hausse de 2,9% (+1,9% en organique) à 7,068 milliards d'euros.

Succession...

Enfin, Maurice Lévy qui dirige Publicis depuis 1987 a confirmé que les noms de son ou de ses successeurs seront connus au plus tard en février 2017. Il s'est dit "à 90% confiant que son successeur sera issu de Publicis et a indiqué qu'il "était prêt à continuer à jouer un rôle dans le groupe, en siégeant notamment au conseil de surveillance". "Si le conseil de surveillance estime que je devrais aider à mener la transition (...) je le considérerais positivement", a-t-il noté

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