Ici ou ailleurs

Avant que cette année ne se termine, je tenais absolument à vous rassurer : je reste sur Twitter. Pour le moment. Oh, je sais, vous ne vous en êtes jamais vraiment inquiétés et d’ailleurs la plupart d’entre vous ne savaient même pas que j’y étais. Et je vous comprends, je ne tweete quasiment jamais. Parce que, contrairement aux apparences, j’essaye de ne pas écrire pour ne rien dire, parce que je ne sais pas commenter tout ce qui se passe sur cette planète d’une phrase aussi brillante qu’assassine, bref parce que je ne m’y sens pas à l’aise. Par contre je retweete un peu. Parce que je suis paresseux. Et donc, comme indiqué plus haut, j’ai décidé de continuer cette passionnante activité en dépit d’un climat de plus en plus lourd. Dans une certaine mesure, j’ai de la chance parce que le propriétaire des lieux ne m’a pas banni. Comme il ne me connaît pas et que je ne sais pas où se trouvent son avion privé ni sa Tesla (marque que je n’ai jamais critiquée, vous êtes témoins), je ne risque pas grand-chose. Quoique. Visiblement, nul n’est à l’abri des foucades de ce monsieur, ni ses salariés, qui peuvent se faire virer d’un clic, ni les abonnés à son réseau social, surtout s’ils sont journalistes. Même Poutine fait réunir un tribunal bidon pour fermer les médias qu’il n’aime pas. Elon n’a pas besoin de tout cela puisqu’il a payé – très cher — le droit de faire ce qu’il veut avec un outil, certes imparfait, mais qui s’est imposé comme le canal majeur de la communication moderne. Bon, j’ai l’impression que je plombe l’ambiance juste avant les fêtes. Mais soyez tranquilles (ou pas), en 2023, mes bêtises du dimanche continueront sur Twitter ou ailleurs. Plutôt ailleurs.

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