La pharmacie est en vrac

Pharma-Recharge

C'est timide mais ça démarre. Le vrac en pharmacie s'organise.

Acheter en vrac ses savons et ses gels douche, c’est usuel dans les magasins bio.  Et dans certains concept-stores, tels L.A. Brukett et Soeder, qui font de la durabilité un art de vivre chic. Soeder, label haut de gamme suisse, vient d’ailleurs d’installer une station de recharge chez Merci à Paris. Le faire en pharmacie peut être une évidence pour les consommateurs qui plébiscitent désormais ce circuit pour leurs achats cosmétiques. C'est aussi un enjeu, une équation à résoudre pour les marques et les pharmacies.

Comment concilier praticité et sécurité quand on vend des laits à caution dermatologique ? Cinq d’entre elles l’ont résolu en créant ensemble le consortium Pharma-Recharge. Avec Garancia, Mustela, Bioderma, La Rosée et le groupe Pierre Fabre avec Ducray, Klorane, A Derma et Eluday. Au total, ce sont quinze produits que l’on remplit sur un meuble au design bien repérable. Cela correspond à une réelle attente des consommateurs puisque, selon l'ADEME, 63% des foyers français souhaitent acheter en vrac les produits de leur quotidien. Ce qui est aussi une source d’économie…

Cette stratégie s’inscrit aussi dans la loi AGEC qui prévoit que d’ici 2030 les magasins de plus de 400m2 devront consacrer 20% de leur surface au vrac, tandis qu’en 2040, le plastique à usage unique sera interdit.

Pour certaines marques, comme Mustela, cette initiative s’inscrit dans un projet plus global de transformation. Entreprise à mission, les laboratoires Expanscience, à qui elle appartient, ont entamé leur transformation pour devenir une société régénérative à impact positif.

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