Frénésie dévoile son "plan"

Frénésie

De gauche à droite, Etienne Dosne, Georges N’Dao, Benoît Malphettes et Alban Le Creurer

Deux des quatre associés de Frénésie,  Benoît Malphettes et Etienne Dosne, reviennent sur le changement de nom et de positionnement de L'agence, leur agence évènementielle originelle.

1/ L’agence, votre jeune agence spécialisée dans l’évènementiel change de nom pourquoi ?

Benoît Malphettes : L'agence était arrivée à un moment de maturité où l'on avait évolué comme un pure player de l’évènementiel. Avec nos clients, nous avions commencé à impulser un volet storytelling. On avait toujours un petit côté "premier de la classe" dans le sens où on allait très profond dans les univers de marque, on se renseignait beaucoup sur leurs raisons d’être, leurs valeurs, leurs piliers. Notre approche de l’évènementiel c’était de se dire "on produit un storytelling hyper fort et après on le déroule vers le fit marketing". Comme on a tout de suite utilisé cette méthodologie de travail, les marques nous ont fait des "tributes" et nous ont confié  d’autres projets en stratégie de marque, en brand content etc..Naturellement on s'est transformé en agence de communication. Et il nous a fallu un nouvel écrin, une nouvelle identité, une nouvelle manière de se raconter. La pandémie nous a laissé plus de temps pour cette réflexion et aujourd'hui nous opérons notre repositionnement. 

Etienne Dosne : c’est un virage naturel que L’agence prenait et on a eu besoin de l’accompagner d’un changement long, d’une nouvelle peau. Comme entrepreneurs et cofondateurs, nous relancer dans une nouvelle aventure comme celle-là, c'est un peu comme une sensation de nouveau départ et c’est très agréable. 

 2/ Quelles sont vos ambitions  ?

BM : Les ambitions sont celles d’être créatifs au global et surtout d'insuffler notre énergie sur nos projets et avec nos clients. On a choisi un nom assez fort avec Frénésie. La frénésie c’est un enthousiasme vif, une exaltation contagieuse. On a vraiment envie de transmettre notre curiosité, notre sens de l’émotion à nos clients. C’est pour cela que l’on dit qu'on s’adresse à des clients audacieux. L’ambition, c’est de réussir ce virage dans la communication globale avec notre identité et avec notre savoir-faire pour aller au delà de notre expertise originelle. Nous avons aussi des ambitions financières, des ambitions humaines. On s’est fixé un objectif de chiffre d’affaire de 4 millions d'euros pour cette année.

3/ Comment repenser l’évènementiel post-covid ? Sommes-nous destinés à ne nous réunir plus qu’en numérique ?

ED :  Pour avoir essayé le phygital, le digital et sous toutes les formes un peu hybrides, l’essence de notre métier et la vraie raison pour laquelle on le fait, c’est que c’est un bonheur de réunir les gens en physique. Que les gens puissent se voir, se parler, échanger, apprendre à se connaître. ..Je pense que la tendance est plutôt aux retrouvailles physiques. Un retour à la normale. Tout le monde en a besoin, tout le monde en a envie. On sent que les marques, comme les prestataires avec lesquels on travaille, que tout le monde y croit et a envie d’y croire. C’est ainsi que l’on aime faire ce métier. Cela ne signifie pas que l’on n’est pas au courant de ce qu’il faut savoir faire en digital, évidemment nous sommes capables d’y répondre,  mais pour nous, l’essence de notre métier est clairement dans le physique. 

BM : Peut-être qu’on pourra communiquer dans le Metavers pour des évènements physiques (rires). En tout cas, c’est sûr qu’il va y avoir de plus en plus de passerelles avec les mondes digitaux qui sont en pleine expansion. Aujourd’hui on paye en digital avec la blockchain, on a des univers dans le Metavers et un peu partout. Et a contrario, on a des clients qui nous disent "ouais mais c’est vrai que là faire un évènement en digital alors qu’on a passé la journée sur Zoom ou sur Google Meet, on a envie d’échanger". Donc, il faut un savant dosage. Notre conviction c'est qu'on va se voir, se toucher et se parler en face pendant encore longtemps. C'est ce qui nous fait vibrer. On bosse sur le storytelling, storyliving et storysharing. Donc le "telling" on le travaille avec nos plumes et nos ordis, le "living on", on voit on se touche et le "sharing" utilise le digital à fond pour repartager ce qu’on fait. 

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