Echanges d'amabilités entre Martin Sorrell et Maurice Levy

Par medias interposés, les patrons de WPP et de Publicis règlent leurs comptes après l'annonce de la fusion du groupe français avec Omnicom

WPP ne compte pas se laisser ébranler par la –future- perte de son statut de numéro 1 de la communication après la fusion annoncée de Publicis et Omnicom. Le groupe publicitaire britannique indique que son chiffre d'affaires a progressé à un rythme plus soutenu en juillet, de 5% hors effets de changes et acquisitions, ce qui est de bon augure pour le reste de l'année. Il prévoit une légère augmentation par rapport à son précédent objectif de progression de plus de 3% de son chiffre d'affaires pour l'année. Il table toujours sur une progression de sa marge opérationnelle de 0,5 point. Le bénéfice net a progressé de 1% à 326 millions d'euros sur les six premiers mois de l'année, a indiqué WPP. Par ailleurs, les échanges d’amabilités se multiplient entre les patrons de WPP et de Publicis. Martin Sorrell se montre une nouvelle fois très sceptique sur ce projet, qui n'est pas encore finalisé et affirme « que les fusions entre égaux ne marchent pas. La structure et l’organisation des deux groupes sont lourdes. Les conflits potentiels entre clients et, plus important encore, entre personnes sont considérables", estime le patron de WPP qui assure que la fusion serait "au pire neutre et dans le meilleur des cas très positive" pour lui. En réponse, Maurice Levy assenait dans le Figaro que « les prédictions de Martin Sorrell se sont révélées à ce jour complètement fausses. Il a annoncé qu'Aegis fusionnerait avec Havas et que Publicis se rapprocherait d'Interpublic… Je le laisse donc à ses spéculations. Mais je vais répondre à ses objections. Les fusions transnationales sont le sens de l'histoire et c'est l'avenir ».

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