Tournage de nuit aux Galeries Lafayette

Galeries Lafayette - DDB Paris

Au premier visionnage c'est un clip. Vif, coloré, il donne envie de danser, de copier certaines attitudes et même certains looks. Car le duo Alex Lee et Kyle Wightman, aka Brthr - prononcer brother -  s'y entend pour ambiancer les foules avec des clips ou performances scéniques. Il a déjà crée pour The Weeknd, Lana Del Rey, Selena Gomez, Travis Scott ou Miley Cirus. Ce que, "A quoi je rêve", le nouveau film des Galeries Layette, signée DDB Paris, provoque aussi c'est une forme de jalousie. Ou de fantasme pour être plus polie. Celle de prendre la place de tous ceux qui sont dans ce spot. Soit se retrouver, la nuit, enfermée et totalement libre dans un grand magasin ...Pour ce retour en télé, après des années d'absence, le grand magasin tape fort. "Le film n'a rien à vendre" explique Ondine Simon, directrice artistique senior à DDB Paris en charge du compte Galerie Lafayette avec Alexander Kalchev, directeur de la création de l'agence,  "c'est un état d'esprit que nous voulions transmettre". Soit celui de la joie dévoilé il y a un an environ et qui installe le nouveau territoire de la marque. " Un soir, avec Julie Haslé [ndlr : DGA de DDB Paris] nous nous sommes retrouvées dans le grand magasin du boulevard Haussman pour des repérages" poursuit la directrice artistique, "une chance ! Ce lieu, c'est une scène à lui tout seul. C'est comme un opéra. Nous avons mesuré la part de divertissement et de fantaisie que nous pouvions mettre en avant pour le film de marque. Nous avons creusé sur cette idée de show. D'un grand spectacle". Si l'identification aux personnages du film est naturelle, car le spectre des profils est large, la star c'est bien le lieu. Sans doute, sans chauvinisme déplacé, le magasin le plus célèbre du monde. Dont la coupole, qui vient d'être restaurée l'année dernière, attire l'œil de plus de 37 millions de personnes par an. Les Brthr l'ont magnifié durant ces deux jours de tournage de nuit, notamment avec un drone. Guillaume Cappon, directeur publicité, média et contenus des Galeries Lafayette confirme que le tournage du film est une "première ! C'est en effet la première fois que nous autorisons le tournage d'un film de cette ampleur au sein du magasin Haussmann. Nous souhaitions une écriture cinématographique, résolument moderne et audacieuse. Un grand film pour un grand magasin. Un spectacle joué dans le plus fabuleux des décors. Avec DDB Paris, nous avons co-construit notre film tel un aveu de joie. Cette joie universelle et généreuse. Celle qui touche tout le monde car elle célèbre chacun. Sans oublier ce petit "French je ne sais quoi" ! ".

 

Plan média

"Il s'agit d'une stratégie écran premium" précise Guillaume Cappon, "diffusée majoritairement sur les chaînes hertziennes, après 18 heures et sur des emplacements préférentiels. Le tout accompagné d'un plan VOL et paid social. Elle se déclinera également sur les chaines de la TNT et du câble et sur les différents canaux digitaux". De la belle pub en somme... La bande son arrive directement des années yéyé. Avec une chanson que Michel Berger qui donne aussi son nom au film. Une trouvaille d'Ondine Simon dans la discothèque vinyle de sa grand-mère.... "Des plans médias additionnels de la même envergure seront également déployés l'année prochaine" continue Guillaume Cappon. La campagne print est visible dans la presse magazine des mois de septembre et d'octobre avec une trentaine d'insertions. Une campagne d'affichage, photographiée par Clark Franklyn, complète cette prise de parole.

Galeries Lafayette - DDB Paris

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