Neo, une plateforme digitale 100% vidéo portée par Bernard de La Villardière

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Un Brut ou Loopsider de la proximité ? C’est un peu le projet avec la mise sur orbite de neo, un nouveau média digital 100% vidéo accessible sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter, LinkedIN et YouTube). Présidée par le journaliste-animateur-producteur sur M6 Bernard de La Villardière, la plateforme se veut « grand public national et généraliste » pour valoriser la proximité et les initiatives locale pour, en creux, mettre « en lumière les engagements, les aspirations et les convictions qui animent le pays ». Pour mener à bien son ambition, neo compte une vingtaine de journalistes et pigistes à Paris et en région, qui proposeront chaque jour sur chacun des canaux de diffusion des reportages courts d’actualité, des portraits et des interviews ainsi que des vidéos « esthétiques, rythmées et divertissantes », assurent ses initiateurs. « Les réseaux sociaux parfois décriés peuvent être utilisés pour transmettre des valeurs positives et fédératrices », souligne pour sa part le président de neo.

Une régie et un comité éditorial

Sur le business model, la proximité de M. de La Villardière avec le groupe M6 permet à neo de voir sa régie publicitaire assurée par M6 Publicité, qui aura également la main sur les partenariats avec les marques « qui souhaitent faire connaitre leur engagement au cœur des territoires de France, au service de leurs habitants ». Un comité éditorial est en outre mis en place et composé de Franz-Olivier Giesbert, directeur éditorial de La Provence, Christine Goguet, directrice du mécénat et des partenariats du Centre des monuments nationaux, et Hubert Coudurier, directeur de l’information du Télégramme.

Une levée de fonds de 1,55 million €

Dans les tuyaux depuis fin 2019, neo est le fruit de l’association de Bernard de La Villardière avec Stéphane Simon, journaliste et producteur de télévision, Sami Biasoni, banquier d’investissement, Anne-Henri de Gestas et Louis Perrin, anciens consultants au sein du groupe dentsu. Le media est piloté au quotidien par Arnaud Delomel qui en est le rédacteur en chef et par MM. de Gestas et Perrin pour la dimension marketing et partenariats. Le pôle tech est quant à lui composé de 4 personnes dédiées à l’analyse de la data, le développement des outils d’intelligence artificielle et le pilotage de l’amplification des contenus éditoriaux sur les différentes plateformes. En juillet dernier, neo a lancé une première levée de fonds d’amorçage de 1,55 million d’euros auprès d’investisseurs privés, mais les cofondateurs sont toujours majoritaires au sein du capital.

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