Avec les remerciements de la maison

Cette semaine, j’ai commandé un objet sur Amazon. Incroyable, non ? Je suppose que pour une bonne partie d’entre vous, ça doit être un geste d’une telle banalité que ça ne vaut même pas la peine d’y penser. Moi, il faut vraiment que je ne trouve pas ce que je cherche pour me décider. Pas une question de position politique ou de choix de société, c’est juste que je trouve la plupart de mes besoins de consommation ailleurs, voilà. Tout ça pour dire qu’étant assez peu familier de l’interface, je suis toujours surpris par la facilité et la vitesse à laquelle tu te retrouves avec ton produit, payé, avec les remerciements de la maison. Pas le temps de dire ouf. Évidemment, il faut savoir déjouer les nombreuses tentatives de te vendre un abonnement à Prime et autres joyeusetés du même acabit. Mais au moment de commander, il n’y a pas de message d’avertissement du genre « êtes-vous sûr d’être d’accord pour acheter ce machin ? » Chez M. Bezos, tu cliques, tu l’as. Il devrait peut-être en parler à son copain Elon. Parce que lui, c’est le prince de la tergiversation. J’achète Twitter, et puis non, quoique peut-être. Curieux de la part d’un capitaine d’industrie visionnaire qui prétend conquérir non seulement notre monde mais aussi envoyer certains d’entre nous sur Mars. Je ne voudrais pas inquiéter ceux qui envisagent d’aller sur la planète rouge avec ce type, mais faites attention à ce qu’il ne change pas d’avis sur la destination au moment de la mise à feu. Et puis, imagine qu’une fois arrivé sur place, il décide de vendre la fusée à Uber. Ou pas.

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