Confusion des pains

L’autre jour, un ami qui habite à l’étranger m’a envoyé un message à propos d’un tweet signé Frédéric Roy qui dénonçait l’inefficacité du bouclier tarifaire sur la hausse des prix de l’énergie. Il est vrai que depuis quelque temps, je sursaute en ouvrant mon fil quand je découvre, sous mon propre nom, des déclarations, alarmantes ou indignées, à propos du prix de l’électricité et de ses conséquences sur l'activité boulangère. Je profite donc de cette tribune pour préciser que j’ai un parfait homonyme, boulanger  donc, installé à Nice. Les pains et viennoiseries de Frédéric Roy (oui, ça me fait bizarre aussi), sont semble-t-il très réputés, bien au-delà de sa ville puisqu’il compte plus de 11 000 abonnés, soit environ 11 fois plus que moi. Ce qui m’amène à penser qu’on a beaucoup plus besoin de gens capables de faire d’excellents pains au chocolat, ou peut-être de chocolatines, que de journalistes spécialistes de la communication et de la publicité. Une nouvelle leçon de modestie – et ceux qui me connaissent bien savent que j’en ai besoin — renforcée par le fait que Frédéric Roy (pas moi, l’autre, essayez de rester concentré encore trois lignes), s’exprime le plus souvent sur CNews dont j’ai déjà expliqué ici la confusion avec l’organe que j’ai l’honneur de diriger. D’ici à ce que je reçoive des mails pour commenter mon engagement dans la défense de la boulangerie traditionnelle sur ma propre chaîne de télévision, il n’y a pas loin. En tout cas bien moins qu’entre Boulogne Billancourt, d’où je vous écris, et Nice. Où je ne mange ni ne fais du pain.

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