Disruption vs abstention

Non, les graines de l'Eléphant Bleu pour constiper les pigeons producteurs de fientes ne sont pas en vente. Pas plus que le dentifrice Burger King au parfum de viande grillée n'est disponible au comptoir des restaurants. Et ce n'est pas la peine d'attendre d'Ikea qu'il vous livre un lit en pleine nuit, sous prétexte que vous êtes insomniaque… D'accord, tous les 1er avril c'est la même chose, et c'est normal et souvent rigolo. Sauf que les réseaux sociaux poussent les marques à la surenchère, histoire d'émerger dans le buzz ambiant qui s'apparente à un brouhaha. Le résultat est une avalanche d'opérations plus ou moins bien montées, plus ou moins réussies et certainement peu visibles tant elles déboulent en même temps dans nos fils d'info. Et que dire des dizaines d'opérations autour de l’élection conçues pour surfer sur la présidentielle qui inciteraient à l'abstention tellement elles se ressemblent et tombent à plat. Un comble à l'heure où l'AACC se mobilise en faveur du vote dans une démarche citoyenne qu'il convient de saluer. Peut-on donc modestement rappeler aux marques et à leurs conseils que pour émerger, on peut aussi être disruptif dans le plan média? Et éviter d'être un mouton le jour du 1er avril.

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