Permis de sourire

Photo édito

J’aimerais être sûr de ne pas me tromper mais il me semble que cette année, les poissons d’avril sont restés au fond de l’eau. Comme si tout le monde avait peur de faire une vanne qui tombe mal. D’ailleurs ceux qui ont persisté se sont souvent plantés comme Deliveroo qui a fait croire à ses clients qu’ils avaient commandé pour 500 euros de pizza, ce qui a été très médiocrement apprécié. En ce qui me concerne un quotidien national m’a envoyé une confirmation d’abonnement auquel je n’avais pas souscrit en me suggérant de le faire. Pas très drôle non plus. Un peu comme l’air du temps qui continue à s’alourdir sérieusement. Et encore, on a probablement échappé au pire comme le ratage de Volkswagen aux USA qui s’est emmêlé les pinceaux en faisant croire qu’elle allait s’appeler Voltswagen pour mettre en avant sa conversion à l'électrique, 5 ans après le Dieselgate. Ça a tellement bien marché que l’action s’est envolée à Wall Street et que la marque a tout avoué de peur de se faire pincer pour manipulation de cours. Ça résume l’humeur du moment : entre la peur du virus, du gendarme, du qu’en-dira-t-on sur Twitter et du reste, l’humour et la dérision deviennent des denrées rares et fragiles. D’ici à ce qu’il faille une attestation de plaisanterie après 19H et à plus de 5 km de son domicile…

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