Simple rappel

Photo édito

Enfermé chez nous à télétravailler tout en gardant les enfants, on va avoir le temps de réfléchir. C'est déjà ça et puis ça évite de trop s'inquiéter. Je suis plutôt du genre optimiste - j’en profite pour préciser qu’un optimiste c’est un pessimiste qui pense que ça va s’arranger- mais là, il faut quand même s’accrocher pour y croire. Parce qu’on ne peut pas dire que les faits sont particulièrement encourageants. Car ce sont bien des faits, on s’en aperçoit un peu plus tous les jours. Ni des fake news, ni des exagérations de médias à la recherche d’audience. Pourtant on l’a beaucoup lu ça. Que ce virus après tout, il devait beaucoup aux journalistes qui en faisaient des caisses. Et le pire, c’est qu’il y a du vrai là-dedans. Les journaux, TV, radios et réseaux en ont effectivement fait des tonnes. Et le décompte des malades et des morts est particulièrement oppressant. Mais ceux qui se plaignaient de cette couverture médiatique sont souvent les mêmes qui ont reproché à la Chine de n’avoir rien dit au début de la crise. Et pourquoi, elle n’a rien dit, la Chine ? Parce que les médias locaux n’ont pas poussé les autorités à la faire. Puisqu’ils n’en ont pas le droit. Eh oui c'est pas simple hein? Eh non, dans cette histoire inédite rien ne l'est, ni les raisons, ni les solutions.  Il faudra essayer de s'en souvenir.

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