Taille et détails

Photo édito

Être grand, ce n’est pas si facile. Ça comporte évidemment de – grands — avantages, mais suppose aussi quelques difficultés. Mais surtout, être grand, ça oblige. Rassurez-vous, je n’ai pas l’intention de vous raconter ma vie, pas plus d’ailleurs que celle du grand bonhomme (1,89 m) qui vient de nous quitter et qui sut, en son temps l’être, grand. Non, ce qui me soucie, ce sont les grands qui nous dominent. Les Google, Facebook et autres dont l’acronyme facile fini par me fatiguer. Ils sont incontestablement grands par l’emprise qu’ils ont sur nos vies et nos économies. On les dit souvent géants.  Pour autant, ils manquent bien souvent de grandeur. Voyez Google qui édicte des règles tordues pour contourner la loi sur le droit d’auteur et éviter de payer les éditeurs de presse quand il reprend ses contenus. Ou Amazon qui s’empresse de répercuter la taxe sur les services numériques sur ses vendeurs. Et on en passe des comportements petits de ses grands. En des temps reculés, on m’a appris que le plus grand avait entre autres la responsabilité, de faire attention aux plus petits que lui. Qu’un petit mouvement pouvait avoir de grandes conséquences. Bref, qu’on devient grand mais que cela s’apprend. Quand Google est né, sa devise était "Don't be evil". Apparemment ça s'est estompé en grandissant.

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