L'amour toujours...Malgré le cynisme digital

futures Of Love - Betc

Tout le monde y croit. Même les plus "branchés" à la consommation et aux tendances. Les prosumers - selon la définition de cette cible définie par Betc/Havas et régulièrement interrogée (1) - croient massivement en l’amour éternel. Huit sur dix donc seraient donc de très grands romantiques doublés de redoutables conservateurs puisqu'ils recommandent "de prendre son temps pour s'engager". Comment vivent-ils cette pression pour trouver l’amour ? Betc, qui organise une exposition Futures Of Love aux Magasins Généraux cet été, livre quelques enseignements sur les enjeux de l'amour à l'heure du digital. Les frontières du dating sont repoussées. Les réseaux sociaux et applications ont étendu le terrain de jeu et les possibilités de rencontres, au point de rendre (souvent) la quête encore plus complexe. 50% des prosumers pensent que "la rencontre amoureuse était plus facile pour les générations précédentes". Le désir de trouver l’amour éternel a rendu sa recherche infinie. "Derrière cette pression se cache une nouvelle quête révolutionnée par le digital puisque 42% des 13-17 affirment avoir déjà flirté sur Instagram". Sur l'ensemble de cette cible de consommateurs experts, 67% pensent que "les applications sont la meilleure solution pour trouver un partenaire avec les mêmes valeurs et centres d’intérêts". L'autre réalité, c'est que ces mêmes applications ont rendu les personnes en quête digitale "plus sélectives". Autre donnée, directement provoquée par la vie numérique, qui questionne : 39% des sondés affirment se demander "s’ils peuvent trouver un meilleur partenaire alors qu’ils sont déjà en couple".  Autre réalité mise en lumière, la nouvelle notion du "complexe de Tinderella". C'est le fait d'être plus intéressés par la quête amoureuse que par son aboutissement. 36% des prosumers admettent par exemple "qu’ils sont plus intéressés par le fait de recevoir des matchs que de faire des rencontres".  Un cran plus loin, les chinois (56%) pensent que l’intelligence artificielle sera capable de leur dire s’ils sont vraiment amoureux et dans une relation durable. Et pour maximiser leurs chances, 57% souhaiteraient avoir une application de match utilisant l’analyse ADN.

Sex machine

L'étude révèle que nous serions "devenus obsédés par notre niveau de performance. Le sexe s’est transformé en discipline athlétique pour laquelle de nombreuses personnes seraient prêtes à s’entrainer". 52% souhaiteraient par exemple "monitorer leur activité et performances sexuelles pour les améliorer".

Futures of Love : jusqu'au 20 octobre aux Magasins Généraux

(1) Prosumers ?

Les Prosumers sont identifiés à partir d’un set de 12 questions qui permet de classer les consommateurs interrogés entre prosumers et mainstream. Ils représentent environ 20 à 30% des consommateurs sur chaque marché. Les prosumers sont des « consommateurs influenceurs » que Havas Worldwide et BETC interrogent depuis une quinzaine d'années. Au-delà de leur impact économique, les prosumers ont le pouvoir d’influer sur le choix des marques et les comportements de consommation mainstream. Leurs comportements et attitudes sont en avance de 6 à 18 mois sur ceux des autres consommateurs.  Pour cette étude sur les enjeux de la quête amoureuse à l’heure du digital, 17 500 personnes âgées de 13 à 65 ans ont été interrogées dans 37 pays.

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