Les publicités vidéo jugées très gênantes par près de 50% des utilisateurs

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L'Acceptable Ads Committee (AAC) - comité des publicités acceptables, qui réunit des entreprises, les utilisateurs d’adblockers et une coalition d’experts - s’est réuni pour la cinquième fois à New York le 27 septembre dernier. Le comité a dévoilé une étude sur les désagréments causés par les divers formats de publicité vidéo in-stream, réalisée par Qualtrics. L’étude a recensé plus de 3 042 utilisateurs d'adblockers aux États-Unis, en France et en Allemagne. « Nous avons évalué 6 formats de publicités, avec deux versions pour chaque publicité, présentant des sociétés fictives dans le contenu publicitaire. Nous avons comparé différentes durées d'annonces publicitaires : 6, 15 et 30 secondes, et analysé chaque type d'annonce avec ou sans le bouton permettant de zapper la publicité », a indiqué l’AAC.

Parmi les enseignements clés de l’étude, l’AAC explique que les publicités plus courtes avec l'option pour zapper la publicité sont les moins désagréables à visionner. Les publicités plus longues, surtout celles qui ne comportent pas cette option, sont les plus perturbantes. Les publicités vidéo en général sont jugées très gênantes par près de 50% des participants. La présence du bouton permettant de passer la publicité est le principal indicateur du taux de nuisance d'une publicité. 39% des utilisateurs ont déclaré que ce bouton (ou l'absence de bouton) avait la plus grande influence sur leur évaluation des différents formats publicitaires. La durée de l'annonce arrive en deuxième place, à 33%. « Des facteurs comme la musique, le contenu ou la taille de la publicité ont eu moins d'impact sur les notations ».

49% des internautes ont déclaré que ce bouton a eu le plus d'impact sur leur satisfaction à l'égard d'une publicité vidéo. « En d'autres termes, il y a un sentiment de satisfaction qui vient avec la possibilité de pouvoir zapper la publicité. Ce principe est conforme à l'idée fondamentale qui anime le comité, à savoir que les utilisateurs doivent avoir leur mot à dire dans leur expérience de navigation sur le web », explique l’AAC. Les représentants du comité ont estimé que « les données ne sont pas encore suffisamment décisives pour conclure qu'il existe une publicité pre-roll acceptable ». L’AAC a donc lancé une étude complémentaire « afin de placer les formats publicitaires vidéo pre-roll les moins gênants dans le contexte de l'expérience de navigation globale, ainsi qu'une comparaison parallèle à d'autres formats qui sont déjà conformes aux critères d’acceptabilité des publicités acceptables ». Les données seront disponibles prochainement.

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