Services d’intérêt général (SIG) : La télévision locale et les radios pressent l’ARCOM

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La fédération Locales.tv et BFM Régions demandent dans un communiqué des garanties d’intégration de leurs programmes au sein des services d’intérêt général (SIG). Ils souhaitent intégrer la liste définie par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), le 8 février. Cette liste, qui comprend les groupes audiovisuels publics et les chaînes privées gratuites autorisées en TNT nationale, définit les services d’intérêt général qui doivent bénéficier d’une “visibilité appropriée” des éditeurs sur les écrans connectés. Les délibérations de l’ARCOM doivent encore être validées par la Commission européenne.

Le gendarme de l’audiovisuel doit se pencher sur le cas de la télévision locale dans un second temps. En attendant, “les chaînes locales se retrouvent mises au ban de l’avenir du paysage audiovisuel, quand bien même elles ont été autorisées par l’ARCOM sur la base d’engagements au service du pluralisme et de la diversité culturelle”, critiquent les acteurs locaux. Ils estiment être condamnés “à l’anonymat et à l’effacement des écrans”.

Radioplayer veut s'immisceR dans le débat

Idem pour le volet radio. Dans un communiqué Radioplayer souhaite s’inscrire dans les travaux menés par l’ARCOM. Après avoir participé en juillet à la consultation publique relative au périmètre des SIG, Radioplayer souhaite participer à la nouvelle phase de concertation. “La plateforme répond très clairement au besoin évoqué par l’ARCOM d’une application fonctionnant comme la porte d’entrée des radios d’intérêt général sur les interfaces connectées, et incluant outre les services de radio édités par les sociétés nationales de programme, la plus grande part significative de l’offre radiophonique hertzienne”, estime la plateforme lancée Altice Média, Lagardère Radio, les radios du Groupe M6, Les Indés Radios, NRJ Group et Radio France.

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