Le CPP répond à France Nature Environnement

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Le 11 septembre dernier, dans un communiqué, l’association France Nature Environnement (FNE) annonçait quitter son siège de membre du Conseil Paritaire de la Publicité (CPP), organe qui regroupe les représentants d’associations (consommateurs, environnementales et sociétales, etc.) et les représentants de l’interprofession publicitaire (annonceurs, agences et médias), et qui a pour finalité de conseiller l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP). Le CPP a officiellement réagi lundi suite à sa plénière du 17 septembre, se disant « fortement surpris d’apprendre par un communiqué de presse » ce départ. Il rappelle ainsi en préambule que le CPP « n’a pas vocation à travailler sur autre chose que les règles déontologiques, c’est-à-dire sur la forme de la publicité. Le fond, c’est-à-dire la nature même des produits, n’est pas dans son champ d’action. Soit un produit est interdit de vente en France et ipso facto la publicité n’en est pas légale, soit le produit est disponible sur le marché et la publicité en est légale et le CPP peut travailler sur le projet d’une règle déontologique ».

Il dit ainsi « ne pas accepter » les termes du communiqué de FNE (« culture du débat contradictoire presque inexistante », « incapacité à traiter les sujets de fond », « stratégie d’influence bien huilée »), publié par une association « qui siège au CPP depuis 12 ans », rappelle le CPP. Il souligne par ailleurs que l’on « ne peut pas affirmer que ce ne serait pas un lieu de dialogue (le CPP, ndlr) juste parce qu’on n’a pas obtenu satisfaction sur des points, hors champs, de surcroit », soutient-il. Pour lui, s’interroge-t-il encore, « comment parler ainsi alors même que tous les avis rendus par le CPP sur le sujet du développement durable ont été adoptés à l’unanimité après dialogue et concertation ». Le CPP insiste sur la possibilité pour un membre ou plusieurs membres d’exprimer une position minoritaire lors de l’adoption d’un avis et que cette position « pourrait être rendue publique par le site du CPP ». Un dispositif qui, au final, « n’a jamais été utilisé par aucun membre du CPP durant les 12 ans ; jamais la demande n’a été faite ».

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