Le Parisien : les salariés fixés sur le projet de refonte le 16 juin

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Les salariés du Parisien (groupe Les Échos-Le Parisien), en effervescence depuis l’envoi par la direction d'une note d'information sur l'imminence de la présentation d’un projet global de transformation, pourront être fixés le 16 juin prochain, selon un communiqué. En effet, c’est la date choisie par la direction du titre pour dérouler ses ambitions devant son Comité Social et Economique (CSE) ainsi qu'à l'ensemble des collaborateurs du journal. Baptisé #LeParisien2020, le projet entend « contenir les dégâts économiques (…) » causés par la crise du covid-19 auxquels s'ajoute « la crise structurelle de mutation que traverse la presse, celle de la transition digitale ». Pour les dirigeants, le modèle actuel du Parisien, dans ce contexte, « n’est plus tenable », à l’heure où l'économie du titre « reste très dépendante du papier, en particulier de la vente au numéro ». Parallèlement, même si sont observés « des progrès récents » sur le numérique, comme le « doublement de ses abonnements », ils ne sont « pas suffisants au regard de la forte baisse du papier ». Pour faire du Parisien un « grand journal populaire de qualité », le projet prochainement présenté « passe par une transformation beaucoup plus profonde et rapide ». Elle fera cependant l’objet « d'une large concertation », assure la direction. Celle-ci en profite pour confirmer la « double dimension » du Parisien : nationale et locale. Mais, pointe-t-elle, de « nouveaux modes de traitement de l'information seront proposés afin d'adapter les contenus aux pratiques numériques ». Et de rassurer que Le Parisien « restera bien la première source d'information pour suivre l'actualité à Paris, en Ile-de-France et dans l'Oise, son bassin d'audience historique ».

Sous l'égide de leurs syndicats, les salariés ont organisé deux assemblées générales la semaine dernière, adoptant une motion réclamant le « retour immédiat des cahiers départementaux », « le dégel des recrutements et remplacements » ainsi que « l'arrêt du chômage partiel ». Les salariés ont toutefois majoritairement voté contre la grève.

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