Justine Martineau (LGM&co) : de directrice commerciale à head of production

JM

Après 8 années passées comme directrice commerciale chez LGM&Co, dont elle est associée depuis 2 ans, Justine Martineau fait un grand saut vers la production en étant nommée head of production (achat d’art, TV production, web production, événementiel) de l'agence indépendante. Auparavant, elle a pu travailler chez Publicis 133 Lux comme productrice et cheffe de pub pour Lancôme (2010-2014) et Publicis EtNous (2014-2016) comme cheffe de pub. 

Comme elle fréquente assidument les salles obscures et que son prénom est le titre éponyme du plus grand vicieux de la littérature française, le marquis de Sade, elle livre, en exclusivité pour CB News, les « 7 films capitaux"  de sa vie.

La colère

Erin Brockovich. Pour moi, une des plus belles colères de cinéma, celle de l’immense Julia Roberts qui décide de changer de vie grâce à sa colère. Et qui va changer beaucoup de vies. Et puis Soderbergh, ça reste Soderbergh. 

L’orgueil

Whiplash. Bon, je simplifie parce que c’est aussi un film sur l’emprise et les rapports toxiques maitre/élève et sur l’exigence poussée à bout aussi. Avec une bande son incroyable dont Damien Chazelle a le secret. J’adore tout dans ce film : l’obsession, l’intensité, la caméra qui chauffe comme la batterie, la sueur, le sang.

La paresse

The big Lebowski. Mon film chouchou des frères Coen, des génies de l’humour, le plus noir possible, avec The Dude, un personnage qui reste iconique 25 ans après sa sortie, en tout cas pour moi. C’est bête, méchant, déprimant, et tellement drôle !

La gourmandise

Sausage Party. Un film d’animation mal élevé des sales gosses géniaux de l’écurie Apatow. Une idée par plan, un blasphème par idée, un film anti-Pixar, anti-Ratatouille, anti tout ce qui est trop correct.

La paresse

The big Lebowski. Mon film chouchou des frères Coen, des génies de l’humour, le plus noir possible, avec The Dude, un personnage qui reste iconique 25 ans après sa sortie, en tout cas pour moi. C’est bête, méchant, déprimant, et tellement drôle !

La jalousie

Black Swan. Requiem for a dream m’avait traumatisée plus jeune. Black Swan m’a réconciliée avec Darren Aronofsky. Un film qui fait mal, entre le thriller psychologique et le gore, les corps qui désirent, qui souffrent, qui se font souffrir, la perfection de l’enfer, l’enfer de la perfection. Le cinéma comme électrochoc sensoriel.

La luxure

Two Lovers. James Gray ou comment l’histoire la plus banale du monde, un homme partagé entre 2 femmes, devient un summum d’humanité, de finesse, de virtuosité dans les mouvements de caméra.

L’avarice

Le loup de Wall Street. La version fric et moderne de Citizen Kane, aussi comique que dramatique, un film sur la démesure, l’avidité, le chaos, l’ascension, la chute. Di Caprio, pour moi la plus belle crapule depuis De Niro dans Casino du même Scorsese.

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